Jusqu’alors exonérés de contrôle technique, les deux-roues,
à l’instar des trois-roues et des quads, pourraient bien eux aussi très
prochainement y passer. Mais quels véhicules seront concernés par ce projet de
loi dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er octobre
2017 ?
C’est en cas de revente de votre véhicule que vous serez
concernés par ce nouveau décret. Point de CT obligatoire pour les scooters tous
les deux ans donc, comme c’est le cas depuis 1992 pour les voitures.
Ce contrôle technique devra être réalisé dans les trois mois
précédent la vente du véhicule. Ce sont tous les L1e, L2e, L3e, L4e, L5e, L6e et L7e, à savoir
tous les véhicules à moteur à deux ou trois roues ainsi que les quadricycles à
moteur, à l’exception des véhicules de moins de deux ans, qui seront concernés
si la loi entre en vigueur.
On ignore toutefois encore en quoi consistera précisément ce
contrôle technique pour les deux-roues, trois-roues et autres quads.
Le gouvernement souhaite-t-il protéger motards et
automobilistes ou simplement taxer les motards, comme le dénonce la FFMC (La
Fédération française des motards en colère ? D’après un rapport du
Motorcycle Accident In Depth Study (MAIDS), 0,7 % seulement des accidents
impliquant des deux-roues seraient causés par des problèmes techniques.
« On nous dit que ça améliorera la sécurité
des motards, c’est faux, et que ça protégera les consommateurs, c’est faux
également. Les vrais vices sont souvent cachés dans le moteur et nécessitent un
examen plus approfondi » a affirmé à 20 minutes le délégué général de
la FFMC, Nathanël Gagnaire.
L’article 8 du décret auquel plusieurs médias ont eu accès
avant l’été précise que l’agrément nécessaire aux enseignes pour effectuer ces
contrôles techniques pourra « être
délivré à titre provisoire pour une durée d’un an non renouvelable à un réseau
de contrôle de véhicules motorisés à deux ou trois roues qui ne dispose pas du
nombre minimal de centres de contrôles exigés pour cette catégorie de contrôle ».
Cet agrément ne sera valable qu’un an, et seulement si l’enseigne met en œuvre «
des moyens nécessaires pour disposer du
nombre minimal exigé de centres de contrôle des véhicules motorisés à deux ou
trois roues au plus tard à la date d’expiration de cet agrément ».
Bien entendu, votre concessionnaire deux-roues Piaggo,
Vespa, Gilera et Aprilia à Paris, reste à l’affût de la moindre information
nouvelle concernant l’instauration de ce contrôle technique à la revente d’un
deux roues ou d’un trois roues.