On évoque souvent la réglementation concernant les
cyclomoteurs, mais que désigne au juste ce terme ? Découvrez notre réponse à
cette question.
Lorsqu’on parle de cyclomoteur, on désigne un véhicule
à deux ou trois roues, équipé d’un moteur à combustion interne d’une
cylindrée de moins de 50 cm3, ou électrique ne pouvant pas dépasser les
25 km/h.
Sur le marché, on trouve actuellement les 3 types de
cyclomoteurs suivants :
·
les scooters d’une cylindrée de ou inférieure à 50 cm3 ;
·
les 50 cm3 à boîte de vitesse, aussi appelés « mécaboites »
et qui sont de petites motos ;
·
les 50 cm3 automatiques, bien souvent appelés « mobylettes »
et souvent munis de pédales.
À noter que depuis octobre 2015, les cyclomoteurs doivent
impérativement être munis d’une plaque d’immatriculation. Cette plaque
permet de les classer : elle commence par « A » lorsque le véhicule
roule à 25 km/h maximum, et pas « B » lorsque leur vitesse maximale
est 45 km/h.
La particularité des cyclomoteurs, c’est qu’ils peuvent
être conduits sans permis A ou B : être détenteur de la catégorie AM du
permis de conduire – également appelée « permis cyclomoteur »
– suffit pour enfourcher un cyclomoteur en toute légalité.
Cette catégorie est obtenue à l’issue d’une formation
de 8h appelée formation du brevet de sécurité routière (BSR) et dispensée
sur minimum 2 jours (4h par jour maximum) dans des établissements agréés par le
préfet, que sont les écoles de conduite ou les associations d’insertion et de
réinsertion sociale/professionnelle.
Attention : il n’est possible de s’inscrire à cette
formation que si l’on est titulaire de l’attestation scolaire de sécurité
routière (ASSR) – peu importe le niveau, 1 ou 2 – ou de l’attestation de
sécurité routière (ASR).
C’est la particularité de la catégorie AM du permis de
conduire : elle est accessible aux jeunes dès 14 ans.
Un mineur peut donc, dès lors qu’il présente
l’autorisation de ses parents ou de son tuteur, s’inscrire à la formation du
BSR.
La formation du BSR est découpée en 5 séquences :
·
Une séquence dédiée à la sécurité routière ;
·
Deux séquences consacrées à la formation à la conduite,
l’une hors circulation et l’autre sur des voies ouvertes à la
circulation publique ;
·
Une séquence de sensibilisation aux risques
routiers ;
·
Ainsi qu’une séquence permettant d’évoquer ou de rappeler
les bases du code de la route.
Pour bénéficier de la formation du BSR, il faut compter
entre 150 et 400 € selon l’établissement choisi.